Que faire après un malaise vagal ?

Le malaise vagal est une des différentes figures de malaise transitoire. Il peut apparaître suite à l’effort ou au repos et est généralement dû à une perte de connaissance, suite à la diminution brusque de la tension artérielle. S’il peut inquiéter, le malaise vagal demeure généralement, sans gravité. Il est relativement courant, puisqu’il concerne près de deux tiers des pertes de conscience brève. Mais, à quoi est-il dû et quels sont les gestes à adopter après un malaise vagal ? C’est autour de ces points, que s’articulera cet article.

Qu’est-ce qu’un malaise vagal ?

Avoir un malaise vagal, c’est perdre connaissance suite à une baisse rapide de la tension artérielle. Il survient après une excitation exagérée du nerf vague, un nerf très long allant de l’estomac jusqu’au cerveau, en passant bien évidemment par le cœur, qu’il ralentit. Le débit sanguin devient alors trop faible pour irriguer convenablement les artères. Le cerveau est alors, moins oxygéné. Conséquence directe, une perte de connaissance spontanée, mais habituellement très brève.

Les différentes catégories de malaise

Après un malaise, si l’intéressé est pris en charge, les spécialistes de santé questionnent sur l’existence ou non, de troubles de la conscience et de perte de connaissance. Selon le questionnement de la personne et de l’entourage, le malaise peut être classé dans une de ces 3 catégories :

  • Le malaise sans perte de connaissance : identifiable par une sensation d’inconfort (vertige, difficultés respiratoires, anxiété) ou des palpitations, des crises d’angoisse.
  • La syncope, perte de connaissance brusque et passagère : ici, la personne ne répond même plus aux stimuli extérieurs.
  • Le malaise lipothymique ou syncope avortée : dans ce cas, la personne a une perception de l’arrivée immédiate d’un évanouissement, mais garde quand même ses esprits, avec des troubles de la vue, une fadeur, un affaiblissement des jambes et peut-être une chute, puis retour à la normale.

Symptômes

En général, dans les cas de malaise vagal, l’individu verra initialement son rythme respiratoire accéléré, une faiblesse musculaire, une forte transpiration, par suite, les bouffées de chaleur et une sensation d’absence. Après, selon la personne, les symptômes varient : il peut y avoir des nausées, des vertiges, une pâleur du visage, de la fatigue extrême, une vision trouble, des bouffées de chaleur, des nausées, des suées, la bouche sèche, des bâillements successifs, des troubles d’audition comme les acouphènes ou des tremblements ou encore un affaiblissement général. Le malaise se suit pareillement, de maux de tête et de troubles digestifs.

Les causes du malaise vagal

Plus fréquent chez les sujets jeunes, ce type de malaise passager peut être provoqué par différentes situations :

  • Période de stress intense.
  • Surmenage.
  • Sensibilité, anxiété.
  • Choc émotionnel.
  • Fortes chaleurs.
  • Sensation de cloisonnement.
  • Phobies (sang, foule, etc.).
  • Après une anesthésie locale.
  • La prise de certains médicaments.
  • La position debout prolongée, qui diminue le retour veineux.
  • Un effort physique.
  • Un gros repas.

Comment réagir ?

Si vous êtes témoin d’une telle forme de malaise, par exemple lors d’un concert, fêtes où la plupart des personnes restent debout longtemps et souvent au chaud, il faut s’empresser d’étendre la personne et de soulever ses jambes, afin de permettre au sang qu’elles contiennent de rejoindre plus aisément, le cœur et le cerveau. S’il arrivait que l’individu ne retrouve pas vite son état habituel, il faut le mettre en position latérale de sécurité (PLS), afin de libérer les voies aériennes. Appelez de même les secours ou rendez-vous très tôt aux urgences si elles sont proches, le plus tôt possible.

Si contrairement, vous êtes la victime du malaise, il faudra ensuite voir un professionnel de santé, pour vous informer de l’origine du malaise vagal. Toutefois, il faut noter qu’il ne nécessite pas, en général, de traitement en dehors du repos et de l’évitement des facteurs déclenchants. Le médecin spécialiste pourra alors, une fois l’état stabilisé, si besoin est, chercher l’origine de cet épisode violent et momentané.